Il m’aura fallu faucher les blés
apprendre à manier la fourche
pour retrouver le vrai
faire table rase du passé
la discorde qu'on a semée
à la surface des regrets
n'a pas pris
le souffle coupé
la gorge irritée
je m'époumonais
sans broncher
Angora
montre-moi
où vont les vaisseaux maudits
Angora
sois la soie
sois encore à moi
les pluies acides
décharnent les sapins
j'y peux rien, j'y peux rien
coule la résine
s'agglutine le venin
j’crains plus la mandragore
j’crains plus mon destin
j’crains plus rien
la gorge irritée
je m'époumonais
sans broncher
Angora
montre-moi
d'où vient la vie
où vont les vaisseaux maudits
Angora
sois la soie
sois encore à moi
Merci de m'avoir référencé... Je découvre votre blog avec beaucoup de plaisir...
Rédigé par : ccil | 20/02/2005 à 16:30
toujours nickel le Bashung sur ses textes...
Rédigé par : Mry | 23/02/2005 à 11:49
Bashung... magie des mots, magie des sons, magie des sens.
Rédigé par : chrysalide | 23/02/2005 à 14:47
Surf habituel, à l'aveugle, en mode auto ou bien à partir des stats, va savoir ...
Tombe sur votre bloug, le parcour ...
Surprise 1 : Dernière note sur angora, perle affectueuse à mes oreilles
Surprise 2 : l'archi texte est dans votre liste
Surprise 3 : j'ai envie de vous laisser ce post.
Well well well ... :)
( et Al jarreau en cerise sur le gateau )
Rédigé par : Laurent A. | 24/02/2005 à 06:03