Quelques mots, monsieur le Ministre de l’intérieur, et plus globalement, Messieurs les politiques, Messieurs les puissants, les dirigeant…sur la diversité, le mélange, le métissage, la différence et les richesses immenses – que vous ne possèderez jamais – de l’interculturalité, de la rencontre d’êtres humains issus d’horizons culturelles variées.
Monsieur le Ministre de l’intérieur, nous sommes tous des immigrés ou des filles et des fils d’immigrés. Nous sommes tous des africains et des sans papiers, des demandeurs d’asiles : même si pour certains cela date de quelques millions d’années.
Monsieur le Ministre de l’intérieur, Messieurs les politiques …vous êtes, j’en suis persuadé, attachés au moins autant que moi au principe de l’Etat de droit et à son principe de base : la loi s’applique à tous ou à personne, seigneurs ou manants. Et surtout l’Etat de droit, implique de fait, que la loi n’organise pas et ne permette pas le non droit. Or, qu’en est-il de l’état et du droit des sans papiers non régularisables et non expulsables ? Quel est leur statut juridique ?
Comment peuvent-ils se loger, travailler … qu’en est-il du droit de ces hommes et des droits de l’homme pour eux.
Il n'y a rien de surprenant dans cette situation, imposée par ce sinistre sieur de Ministre de l'Intérieur, car il suffit pour cela de connaître ses "origines", son parcours, ses références. Comme Lilian Thuram l'a révélé, mais avait-on besoin de cette révélation en sus, M. Sarkozy est communautariste, et pour lui, chaque personne se définit par le groupe ethnique auquel il appartient. Pourquoi en est-il là, c'est-à-dire à des années-lumières des fondements de la République ? C'est que nous ne devons pas méconnaître et oublier notre Histoire, comme la sienne. M. Sarkozy appartient à la noblesse européenne, hongroise en l'occurrence, chrétienne. La noblesse a INVENTE en Europe le communautarisme par la définition de son existence, de son aire d'existence, de ses droits, et par l'exclusion de celles et de ceux qui n'apppartenaient à sa sphère. C'est une logique totalement "physique", à l'ère féodale, et elle détermine encore et toujours les nobles d'Europe, même s'ils le taisent ou le dissimulent. Pour eux, un Français moyen n'est toujours qu'un mécréant et un gueux, alors vous imaginez un pauvre africain ! Il faut ouvrir les yeux, et cesser d'être bêtement gentil avec des types qui sont à l'égard des habitants, citoyens, qui forment la majorité du monde, féroces, en esprit, et en action, dès qu'ils peuvent...
Rédigé par : grellety | 06/02/2007 à 09:56