D’aucuns ont résumé et ramassé le quinquennat de l’homme aux talonnettes par cette formule lapidaire et révélatrice : « en 5 ans, il est passé de l’enfance à l’adolescence ! »
Pendant ce temps, je pense que le peuple français, lui, a glissé de l’adolescence à l’âge adulte et je ne suis pas sûr que Nicolas SARKOZY est évolué vers l’adolescence, il est resté pout moi un enfant et je m’en explique par ces lignes à venir en me référent aux symboles Sarkozistes qui ont été à l’œuvre de 2007 à 2012.
Ce quinquennat a commencé au Fouquet's et sur le yacht de Bolloré pour s’achever, se fracasser, au Crillon et par la mise à l’abri, d’un geste leste, d’une montre d’un montant de 55 000 euros ( plus de 3 ans de salaire pour un smicard). La boucle est bouclée.
La présidence de ce Monsieur a très vite tourné au grotesque et aux grossièretés : « Viens me le dire en face si t’es un homme ! » interpelle-il (entouré d’une dizaine de gorilles) un pêcheur Breton ! C’est moi le plus fort, c’est moi le président ; tu es qui toi pout oser m’apostropher, me héler, ne sais tu pas qui je suis -tout - toi qui n’est rien ! Je ne suis pas là pour écouter, comprendre … je suis là pour me monter, parader ; et toi tu viens troubler ma magnificence, je ne t’ai pas invité à jouer avec moi que je sache, alors passe ton chemin manant et qu’on ne t’y reprend plus.
Mais certains manant ne l’entendirent pas de cette oreille et lors d’un salon de l’agriculture, l’un d‘entre eux, au passage du « petit Nicolas » osa à nouveau perturber « notre enfant roi » en démonstration d’apparat. « L’enfant lui tend la main, il est en démonstration dis-je, mais notre manant la repousse, crime de lèse majesté, alors, vert de rage la réplique turgescente est vomis « casses toi pauvre con » ! Voilà que maintenant on refuse mon onction, moi qui d’un léger effleurement guérie les corps et les âmes, voilà qu’on refuse d’être adoubé, d’être touché (par ma grâce) !
Plus tard, en fin de mandat, alors que « le petit Nicolas » semblait s’être assagit et avoir accepté de jouer seul dans son château en évitant les manants, il récidiva car il lui fallait à nouveau repartir au combat.
Il se mit à clamer qu’il était « le candidat du peuple » et il se mit à déverser sur lui son venin. Il parla des immigrés qui étaient trop nombreux, des vieux qu’il fallait remettre au travail, des jeunes bien souvent fainéants, de se peuple d’assistés …
Que pout les pauvres la devise était « aides toi le ciel d’aidera », qu’il avait changé et qu’il s’était trompé : qu’il ne s’agissait plus de travailler plus pour gagner plus, mais de travailler plus longtemps pour gagner moins. C’est la crise démerdez vous, je ne peux rien pour vous ; je ne vais qu’en même pas prendre aux riches pour donner aux pauvres.
Je veux garder mes jouets, mes privilèges. C’est à moi, n’y touchez pas.
Il parla aussi de civilisation, de civilisation en danger : aux armes citoyens, la patrie est en danger, l’étranger est là à nos portes et il va manger nos femmes et nos enfants. Attention, les musulmans, les noirs ne sont pas comme nous ; si ils veulent être des nôtres ils doivent effacer de leur mémoire d’où ils viennent, balancer dessus bord leur histoire, leur religion, leur racine, leur âme …Monsieur l’homme aux talonnettes le mot civilisation prend toujours un S, c’est le métissage des hommes et des civilisations qui permettent à l’humanité d’avancer.
Alors, « petit Nicolas » il est temps d’aller te coucher et de ranger tes jouets, tu as joué 5 ans au président maintenant c’est terminé. Il te reste « à faire de l’argent » un jeu qui te convient mieux, allez courage tout n’est pas perdu. ADIEU
Frédéric COULON
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