« Le Pitoyable Bouffon »
Merci Madame Taubira,
Merci Madame la Ministre de la justice
Cher Aimé Césaire, OUI, mille fois oui, pour lutter sans merci contre ceux qui « œuvre » : « livrant le monde aux assassins d’aubes ».
Monsieur Dieudonné ne produit pas des spectacles mais sème partout où il sévit le désastre. OUI, Dieudonné est un assassin d’aubes et ses « désastres » sont loin d’être de la poésie lyrique ; il est loin d’être un troubadour.
Troubadour vient de l’occitan et veut dire « trouver ». Que trouve Monsieur Dieudonné sinon le néant, l’insignifiant.
OUI, Madame la Ministre, Dieudonné est un « pitoyable bouffon », mais sa folie n’est pas comique : c’est un fou au sens alchimique du terme, c’est un dissolvant, il fait œuvre de décomposition.
Alors, disparaissez de la « scène », de notre scène. Allez vous décomposez ailleurs. Qu’on en finisse avec les odeurs, les fragrances nauséabondes de votre putréfaction. Que cesse la pollution sociale que vous représentez et que vous incarnez. Vous êtes un nuisible, un parasite. J’invite, à ce sujet, à la lecture du livre « Le Parasite » de Michel Serres.
Comme tous les parasites, utile à rien vous profitez de tous ( vous vous y essayez en tout cas ). Vous vous nourrissez des « hôtes », des autres, en retour, comme remerciement, vous nous gratifiez de votre haine.
Vous nous recrachez, à travers votre haleine fétide, votre bile pestilentielle.
Réveillons nous, la haine ne peut triompher, le vivre ensemble doit vaincre.
« Le Pitoyable Bouffon » n’est malheureusement pas seul, les parasites et virus de son genre sont nombreux. La contamination est préoccupante. L’antidote s’appelle l’amour. L’amour des autres, l’acceptation de l’autre et de ses différences. La capacité de vivre en collectivité, de faire société et de dépasser le repli, le chacun pour soi.
Si tu es utile à l’autre, tu es utile à toi-même.
Ainsi se dissolvent, sortis de la scène, « Les Pitoyables Bouffon ».
Frédéric Coulon
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